DHL licencie à Bruxelles

DHL veut réduire son volume d’emploi de quelque 450 personnes en son Global and European Coordination Center à Diegem et Bruxelles.

Sur 950 personnes, 177 devront déménager à Bonn en Allemagne, 98 seront mutées ailleurs (à Bruxelles, ou à l’étranger), et 173 seront tout simplement licenciées.

Une décision prise il y a une dizaine de jours déjà lors d’un conseil d’entreprise, mais le black-out avait été maintenu sur l’information jusqu’à ce lundi. DHL avait déjà parlé le 18 mars dernier de transferts de directeurs de Bruxelles vers Bonn, pour améliorer la coordination de DHL au niveau mondial, ainsi que pour renforcer les synergies entre DHL et Deutsche Post World Net. Les directeurs au niveau régional européen devraient demeurer à Bruxelles.

Direction et syndicats ont alors directement entamé la phase de consultation, prévue par la loi dite « Renault », en cas de licenciement collectif. Démarrée très difficilement, selon le BBTK (le SETCa flamand), l’atmosphère s’est depuis améliorée. Une réunion du personnel sera par ailleurs organisée dans les prochains jours. Le BBTK craint que le licenciement soit bien plus important que celui des 173 personnes initialement indiqué. Et tout le monde n’a pas envie de déménager en Allemagne, notamment des personnes occupant des fonctions administratives (secrétaires, …).

Quant au déménagement à Bruxelles de personnes venant de Bonn et de Bâle en Suisse, il se limiterait désormais à 100-150 personnes, ce qui ne compensera pas la réduction d’emplois à Bruxelles due à la délocalisation.

Frank Beuselinck, CEO de DHL Belgique et Luxembourg, considère, pour sa part,que les affirmations relatives au nombre de personnes licenciées au Global and European Coordination Centre à Diegem et Bruxelles sont prématurées.

De premières informations faisaient état de l’intention de DHL de réduire son volume d’emploi de quelque 450 personnes en son Global and European Coordination Centre. Sur 950 personnes, 177 devraient déménager à Bonn en Allemagne, 98 seraient mutées ailleurs (à Bruxelles, ou à l’étranger), et 173 (bien 173) seraient tout simplement licenciées.

« Je ne peux ni confirmer ni infirmer ce qui s’est dit en conseil d’entreprise à propos des licenciements. Il est établi qu’il y a intention de réorganisation, à propos de laquelle rien n’a encore été décidé définitivement », a indiqué Frank Beuselinck, précisant à propos du « va-et-vient » entre Bruxelles et Bonn que l’on parlait ici de quelque 150 personnes. Il dit par ailleurs ignorer que des personnes seraient effectivement licenciées à Diegem et Bruxelles