Les amendes contre le bruit des avions consolidées
RĂ©daction en ligne mercredi 30 mars 2011, 18:51La Cour constitutionnelle consolide le rĂ©gime dâamendes administratives mis en place en 1999 par le ministre bruxellois de lâEnvironnement de lâĂ©poque, Didier Gosuin, a affirmĂ© celui-ci, Ă la lecture de lâarrĂȘt.
Cet arrĂȘt a remis en cause lâordonnance qui les fixe, sur le seul point de lâabsence de possibilitĂ© de tenir compte de circonstances attĂ©nuantes.
Pour Didier Gosuin, les Ă©tapes judiciaires dĂ©cisives se suivent et se ressemblent dans lâĂ©pineux dossier qui oppose les compagnies aĂ©riennes et le dispositif de sanction mis en place par lui-mĂȘme en 1999.
« Câest un grand soulagement de constater que 95 % de lâordonnance police de lâenvironnement est validĂ©e par la plus haute instance judiciaire et ne peut dĂšs lors plus ĂȘtre contestĂ©e. AprĂšs les conclusions de lâavocat gĂ©nĂ©ral de la Cour europĂ©enne de justice qui valide lâarrĂȘtĂ© Gosuin qui lutte contre le survol abusif de Bruxelles, la Cour constitutionnelle valide le processus dâamendes qui permet de sanctionner les avions trop bruyants », sâest rĂ©joui celui qui est actuellement chef du groupe MR au parlement bruxellois.
Aux yeux de Didier Gosuin, la Cour Constitutionnelle a confirmĂ© que les amendes administratives peuvent ĂȘtre beaucoup plus lourdes que les sanctions pĂ©nales et que les contrevenants disposent dâun droit de dĂ©fense solide en pouvant contester les amendes devant le Conseil dâĂtat.
Par ailleurs, lâautoritĂ© qui inflige lâamende (IBGE et Bruxelles-PropretĂ©) dispose de garanties en matiĂšre de procĂ©dures administratives aussi solides quâen matiĂšre pĂ©nale.
Pour Didier Gosuin, les amendes infligĂ©es jusquâĂ prĂ©sent ne sont pas Ă remettre en cause en regard de lâarrĂȘt.
(DâaprĂšs Belga)