Le ministre Bellot opposé à toute augmentation des vols à Brussels Airport

Rtbf.be
14 juin 2016
Notre commentaire : Sauf erreur de notre part, le contrat de vente stipule un maximum de 16.000 vols de nuit.
Pour ce qui est du nombre de mouvements il est fixé à 74 par heure dans le même contrat. Si BAC en demande plus, c’est parce qu’à certaines heures (spécialement le matin) il pourrait accueillir plus de départs et d’arrivées.
En s’opposant à l’augmentation de ces deux nombres le Ministre ne fait peut-être pas que de la com. Avant lui, personne ne semble avoir été aussi clair sur ce sujet.
Le ministre de la Mobilité Bellot s’est dit opposé à toute demande d’augmentation des vols à Brussels Airport, a-t-il confié à L’Echo lors d’une interview. Il recommande plutôt à l’exploitant de miser sur l’augmentation de la capacité des avions.

« Les textes garantissent 250 000 vols par an dont 16 000 la nuit. En ce qui me concerne, il n’est pas question d’augmenter ce nombre. Il y a moyen, à mouvements équivalents, d’accroître le succès de l’aéroport par une augmentation du taux de remplissage des avions. Il y a 10 ans, il y avait 77 voyageurs dans les avions. Aujourd’hui, on est à un peu plus de 100. Il suffit de le monter à 130« , estime le ministre.

Précisions de Brussels Airport

Brussels Airport Company (BAC) précise qu’elle a l’obligation légale de garantir une capacité minimum de 74 mouvements aériens coordonnés par heure. Elle ajoute qu’il n’existe pas de limitation légale au nombre de mouvements aériens à l’aéroport, en-dehors de la limitation à 16 000 slots de nuit par an. Pour pouvoir assurer la croissance économique du pays ainsi que sa connectivité, « il est nécessaire que Brussels Airport puisse croître au même rythme que la croissance attendue en Europe, à savoir une augmentation en volume de 2 à 3% par an », selon BAC. L’aéroport dit vouloir réaliser cette croissance en respectant le principe de l’ »approche équilibrée« , c’est-à-dire en prenant en compte tant le développement économique de l’aéroport et des compagnies aériennes que l’impact sur l’environnement. Dans ce contexte, Brussels Airport Company se dit toujours disposée à « entamer le dialogue avec toutes les parties prenantes impliquées, afin d’aboutir à une régulation cohérente et stable ayant pour objectif un développement durable de l’aéroport« .