samedi 11 juin 2016 19:15
La fĂ©dĂ©ration patronale bruxelloise BECI a dĂ©noncĂ© samedi les actions en justice lancĂ©es par le gouvernement bruxellois contre l’Etat fĂ©dĂ©ral dans le dossier du survol de la capitale. Dans un communiquĂ©, le patronat bruxellois juge cette dĂ©cision « surprenante » et « non-concertĂ©e ».
« Il est temps d’admettre que Bruxelles ne peut pas se passer d’un aĂ©roport international. Le moment est vraiment mal choisi pour partir en guerre contre Brussels Airport! », estime Thierry Willemarck, PrĂ©sident de BECI.
« Si nos ministres bruxellois avaient voulu infliger (encore) plus de dĂ©gĂąts Ă l’Ă©conomie et Ă l’emploi dans la RĂ©gion et dans la vaste zone mĂ©tropolitaine, ils ne s’y seraient pas pris autrement ».
RĂŽle Ă©conomique de l’aĂ©roport
La fĂ©dĂ©ration entend rappeler le rĂŽle Ă©conomique important jouĂ© par l’aĂ©roport pour la RĂ©gion bruxelloise, et les 20.000 emplois directs qu’ils gĂ©nĂšrent, dont 3000 sont exercĂ©s par des Bruxellois.
« Le gouvernement bruxellois souffle le chaud et le froid. Quand il s’agit d’Ă©conomie, d’emploi, de l’importance de l’horeca et du tourisme dans la RĂ©gion, on encense Brussels Airport. Mais dĂšs que l’on dĂ©tecte des avions au-dessus de Bruxelles, on ne parle plus que de la forte pollution et de la transgression des normes sonores que provoque ‘l’aĂ©roport de Zaventem’. Il va de soi que le gouvernement doit s’aligner sur les normes environnementales et sonores que l’Europe impose! Il est Ă©vident qu’il faut se soucier de la sĂ©curitĂ© dĂšs l’instant oĂč des avions passent au-dessus de villes densĂ©ment peuplĂ©es. VoilĂ plus d’un an que BECI demande une concertation entre Brussels Airport et la ministre de l’Environnement CĂ©line Fremault. Ce que la ministre refuse tout de go », conclut le communiquĂ©.
Auteur: RTBF avec Belga