Les aéroports augmentent le nombre de microparticules sur les villes (qui oserait encore mettre cela en doute !)

Document reçu de l’UECNA (courriel repris en bas de page)

Rivas I, et al. (2020) Attribution de la distribution du nombre de particules et leur taille dans l’environnement urbain et chez des stations de circulation à leurs sources.

Extrait se rĂ©fĂ©rant aux aĂ©roports (petit rĂ©sumĂ© et traduction d’un de nos membres) :

Principe: Les chercheurs ont apparamment installé une station de mesurement de particules dans chacune des villes de Barcelonne, Helsinki, Londres et Zurich, et ceci à des endroits représentant la pollution de fond par les particules = 4 stations; et encore 2 autres dans des canyons dans 2 des 4 villes.

Résumé: Lorsque le vent souffle de l’aéroport vers la ville, à une distance de 10 à 18 km, cela augment le nombre des particules en ville.

P. 1, Abstract: Les émissions des aéroports ont contribué à la nucléation des particules auprès des sites de mesurement du fond urbain, puisque les concentrations les plus élevées de cette source ont eu lieu lorsque le vent a soufflé de la direction de l’aéroport, et ceci dans toutes les villes.

Sur différentes pages: Les aéroports étaient situés à une distance de 10 à 18 km des stations de mesurement du fond urbain.

P. 13: Il est difficile d’exclure une contribution de l’aéroport de Heathrow sur la formation de particules.

P. 15: Les graphiques montrent la contribution des paticules venant de l’aéroport, bien sûr lorsque le vent a soufflé depuis l’aéroport vers le site de mesurement du fond urbain en ville.

P. 16: Plus d’études sont requises pour confirmer l’effet potentiel des émissions d’avions et pour les séparer d’autres sources.

P. 16: .. nous avons observé dans la majorité des cas les concentrations les plus élevées [de la génération de particules = “nucléation”] lorsque le vent a soufflé depuis l’endroit où l’aéroport était localisé. Plus particulièrement, nous avons pu identifier aisément les périodes où la station de mesurement du fond urbain à Londres a été affectée par des émissions depuis Heathrow. Même si moins clairement, nous avons trouvé que les émissions des aéroports pourraient aussi affecter les concentrations des distributions du nombre et de la taille des particules à Helsinki, Zurich et Barcelone.

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New study UFPS – 05 janvier 2020

Happy new year to all !
Well, not everything is well in our skies, as you may have noticed…
Herewith is a new study on ultra-fine particles including London, Barcelona, Zurich and Helsinki.
The authors findings are (extract from King’s College London):
  • London had the highest concentration of UFP compared to other cities.
  • The greatest concentrations of the smallest particles (called nucleation particles) when the wind was blowing from the airport in all cities. This indicates that airports are a major UFP source and that these small particles can travel many kilometres.
  • Traffic emissions contributed the most in all four cities ranging from 71% – 94%.
  • Helsinki was the only city to demonstrate a biogenic source – when particles are formed from emissions from the forests in the region.
  • The most common sources for pollution particles were traffic and photonucleation for all four cities. Photonucleation is the process of new particles forming from gases in the atmosphere enhanced by the sun’s radiation.
  • Photonucleation was most prevalent in cities with high solar radiation, such as Barcelona but it was much less in the other cities.
  • No variation between seasons in London and Zurich however in Barcelona, photonucleation contributed significantly during the summer months.
All the best to you.
King regards,
Dominique Lazarski
President
www.uecna.eu