Arnaud Feist (BAC), champion du « greenwashing » !

Un aéroport neutre en CO2 (cliquez pour accéder à cette « bonne blague »)

En soutenant un projet de remplacement de vieux fours à bois en Ouganda par des fours à meilleur rendement, Brussels Airport cherche à s’acheter une bonne conscience et surtout une image « verte » largement usurpée. En effet, le projet « aéroport neutre en CO2 » d’Arnaud Feist ne concerne quasi uniquement que les bâtiments appartenant à Brussels Airport Company, mais pas les mouvements d’avions ni les opérations de tri des bagages ni de manutention des marchandises, ni les bâtiments et activités des nombreuses autres sociétés gravitant autour de l’aéroport. Ce projet en apparence sympathique (et difficilement vérifiable) de fours en Ouganda, sert donc très opportunément de cache-misère vis-à-vis des responsabilités de Brussels Airport Company dans les émissions de CO2 du domaine aéroportuaire de Zaventem qui sont beaucoup plus lourdes que les 16912 tonnes de CO2 évoquées par Arnaud Feist. Et cela sans parler de l’énorme impact environnemental des activités de Brussels Airport –en matière de nuisances sonores et de rejet de particules ultrafines- sur les populations survolées par les avions au départ (décollages) et à destination (atterrissages) de Brussels Airport. Ces nuisances coûtent des milliers d’années de vie en bonne santé aux habitants de Bruxelles et de sa périphérie. Ce problème-là, Arnaud Feist prend bien soin de l’occulter, préférant parler de la santé des foyers de quelques village en Ouganda. C’est une belle leçon de « greenwashing ».

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