François Bellot sur le survol : « Ce ne sont pas dans les décisions judiciaires qu’on va trouver des solutions »

bx1.be
05 juillet 2018

Commentaire : Et lui qu’a-t-il fait au cours de cette législature pour réduire le nombre de victimes des nuisances  aériennes ?  Soutenir à tout prix le développement de cet aéroport urbain semble être sa principale préoccupation « ce n’est plus possible de développer l’aéroport et certaines activités sont compromises”. Et son autre préoccupation: ne pas risquer de faire tomber le gouvernement en prenant des decisions utiles. Le patron de l’aéroport sait pourtant bien que le seul obstacle au développement de cet aéroport privé c’est le nombre élevé de victimes que génère un schéma d’exploitation défiant toute logique. 

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Présent pour les festivités des 60 ans de Brussels Airport, le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot (MR) s’est exprimé sur le dossier complexe du survol de Bruxelles.

Le ministre a remis notamment la responsabilité sur les régions afin que celles-ci se mettent autour de la table pour trouver des solutions et ne plus passer par des décisions de justice. “Ce ne sont pas dans les décisions judiciaires qu’on va trouver des solutions”, explique François Bellot. “Les décisions judiciaires, c’est l’expression de l’exaspération des personnes qui sont survolées. (…) Alors que nous avons des décisions judiciaires qui sont totalement opposées. La Région bruxelloise ne voulait plus d’avions au-dessus de Bruxelles, donc ces avions vont en Flandre. Mais le Noordrand a remporté une manche judiciaire en disant qu’ils ne voulaient pas d’avions non plus. (…) La table de négociations est ouverte. Mais si chacun vient avec des tabous, ce n’est plus possible de développer l’aéroport et certaines activités sont compromises”.