Survol de Bruxelles: Belgocontrol a débuté les travaux préparatoires

En résumé : Le cdH bloque le processus de moratoire (Catherine Fonck n’en donne pas l’instruction formelle à Belgocontrol,…qui fait trainer le dossier aussi longtemps que possible : business first !

lalibre.be
27 septembre 2014

Survol de Bruxelles: Belgocontrol a débuté les travaux préparatoires

Belgocontrol, le gestionnaire de l’espace aérien belge, a commencé les travaux préparatoires aux trois scénarios proposés par le cabinet de la secrétaire d’Etat Catherine Fonck dans une récente lettre, et devant succéder au plan Wathelet, indique samedi le porte-parole de l’institution en réaction à un article paru dans L’Echo.

L’instruction nécessaire pour entamer la procédure formelle d’activation de nouvelles routes aériennes n’a en revanche pas encore eu lieu. Belgocontrol indique par ailleurs avoir besoin d’éclaircissements, ce qui donnera lieu à l’envoi de questions au cabinet de Catherine Fonck lundi.

Le retour aux anciennes routes aériennes fait partie des scénarios envisagés par le cabinet Mme Fonck, précise Belgocontrol.

L’Echo a révélé samedi que le « plan Wathelet » sur le survol de Bruxelles, dont la mise en œuvre de la sixième étape le 6 février (entrée en vigueur de deux nouveaux virages à gauche) a déclenché une vive opposition, a déjà coûté près d’un million d’euros à Belgocontrol. Cela correspond au temps de travail que des agents de l’entreprise publique ont consacré à l’implémentation du plan Wathelet, dont les mesures du 6 février ont finalement été recalées le 31 juillet par une ordonnance de justice.

Le moratoire (retour à la situation d’avant le 6 février) décidé par les partis de la future majorité risque de coûter autant d’argent, selon L’Echo.

Pour Belgocontrol, le processus de réactivation des anciennes routes prendra au moins 30 semaines. Comme l’instruction formelle permettant d’entamer ce travail n’a pas encore été émise, il est acquis que le délai de 3 mois imposé par l’ordonnance de justice pour retirer les routes du 6 février ne sera pas respecté. Dès le 1er novembre, les initiateurs de l’action en cessation environnementale pourront exiger les astreintes, soit 50.000 euros par jour d’infraction.