Après les interventions du CDH, du MR, du PS et d’ECOLO…Voici celle de PROBRUXSEL

Comment en finir avec le plan Wathelet ?

Communiqué

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Depuis bientôt trois mois, les nuisances engendrées par les avions de l’aéroport de Zaventem sont devenues intolérables pour un grand nombre de Bruxellois. Et cela, en raison de l’application du plan Wathelet qui envoie la plus grande partie des avions décollant de l’aéroport de Zaventem au-dessus de la capitale. Il s’agit de la dernière et de la pire version des plans de vols qui, depuis vingt ans, font fi de la santé et de la sécurité des survolés.

Comment est-ce possible ?

C’est le gouvernement fédéral qui décide des trajectoires de vol empruntées par les avions de cet aéroport situé en Flandre. La Région de Bruxelles-Capitale n’a pas voix au chapitre.

Et pourtant… Depuis 1999 (arrêté Gosuin), la réglementation bruxelloise impose des normes de bruit très strictes aux avions qui survolent la Région : la plupart des avions qui suivent le plan Wathelet commettent des infractions à la règlementation bruxelloise ! En toute impunité et dans l’indifférence générale !

Car la Région est un nain politique.

Rappelons qu’en 2005, constatant que c’était l’Etat fédéral et non les compagnies aériennes qui était le principal responsable des infractions, la Région de Bruxelles-Capitale a obtenu deux décisions de Justice qui ont validé l’arrêté Gosuin (en deuxième instance, l’arrêt de la Cour d’Appel de Bruxelles du 9 juin 2005) qui ont ordonné à l’Etat Belge de faire cesser les infractions à l’arrêté anti-bruit du Gouvernement bruxellois et ont autorisé la Région à lever des astreintes auprès du gouvernement fédéral à concurrence de 25.000 euros pour chaque infraction constatée.

Jamais aucun euro d’astreinte n’a été réclamé… Car le gouvernement bruxellois est pieds et poings liés par l’appartenance de ses ministres à des partis communautaires. Les partis flamands refusent toute restriction à l’activité de « leur aéroport », et les partis francophones s’en tiennent aux accords conclus au sein du gouvernement fédéral, où chacun sait qu’ils sont en position de faiblesse face aux flamands.

La solution du problème des nuisances de l’aéroport est politique. Elle passe par l’autonomie réelle de Bruxelles, et l’émancipation de ses mandataires de leurs obligations à l’égard de partis communautaires. Pour ProBruxsel, les Bruxellois doivent être à même de négocier, d’égal à égal avec les autres Régions, une solution juste pour diminuer radicalement les nuisances engendrées par l’exploitation de l’aéroport. Indépendant de toute affiliation à un parti communautaire, francophone ou flamand, ProBruxsel s’engage à défendre sans fléchir les intérêts des Bruxellois dans ce dossier.

Contact presse :

Philippe Delstanche : 0477 / 23 40 74
philippe.delstanche@probruxsel.be
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